Hémisphères · Podcast

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Le carrefour des explorateur·ice·s de l'imaginaire

Olbius et Karel

Hémisphères est une émission mensuelle d'exploration de l'imaginaire créée et animée par Karel et Olbius. Chaque épisode est articulé autour d'une œuvre issue d'un médium visuel (cinéma, jeu vidéo, bande dessinée, série). Dans une perspective de découverte mutuelle, nous cherchons à saisir les résonances symboliques, culturelles, historiques et philosophiques des œuvres choisies.

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LE MAGNIFIQUE · Le cœur et l'ouvrage

Bienvenue dans Hémisphères, le carrefour des explorateur·ice·s de l'Imaginaire !

Bravache, séducteur, aventurier, Bob Saint-Clar est l'agent secret le plus classe du monde. Quand il ne s'éprend pas de la plus belle femme du coin, il sillonne le globe et déjoue les plans du machiavélique colonel Karpoff. Il pourrait couler des jours heureux à Acapulco avec la ténébreuse Tatiana, mais c'était sans compter le spleen de l'écrivain désabusé. Car Bob est avant tout un personnage de roman de gares, et son auteur François Merlin peine à relancer ses aventures... Saura-t-il trouver dans sa vie de quoi le réconcilier avec son œuvre, ou le temps est-il venu de tourner la page ?

"Il a été dévoré par un requin dans une cabine téléphonique !"

Cette fois Hémisphères s'engage dans un territoire encore inexploré, à savoir le cinéma français populaire du siècle dernier. Du haut de ses 50 ans, Le Magnifique y tient une place particulière : clé de voûte dans la carrière du monstre Jean-Paul Belmondo, ce duel entre le scénariste Francis Veber (Le Jouet, Le Dîner de Cons) et le réalisateur Philippe de Broca (L'Homme de Rio, Le Roi de Cœur) témoigne des élans créatifs contradictoires de son temps. À mi-chemin entre la comédie d'aventure extravagante et la fresque sociale douce-amère, ce dialogue à cœur ouvert entre le fantasme et le réel nous offre ainsi la mise en abyme de deux décennies de cinéma qui ne demandent qu'à être redécouvertes.

Peut-on se venger du réel par la fiction ? Cap sur Le Magnifique !


Créé et animé par @pierrolbius et @Kirabochips
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Sources et bibliographie :

Nos recommandations :

  • Karel : Le Corps de mon Ennemi (Henri Verneuil, 1976) // 999: Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors (Spike Chunsoft, 2009)
  • Olbius : Ghost Trick (Capcom, 2010) //

Musiques utilisées :

  • Flashygoodness - Title Theme (Bean Dreams) · Lien Bandcamp : https://urlz.fr/i6m7
  • Taylor Ambrosio Wood - Adventure for Percussion Quartet (TESSERACT: An Acoustic FEZ Album) · Label Materia Collective https://urlz.fr/i6ma
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SUZUME · Vivre avec

Bienvenue dans Hémisphères, le carrefour des explorateur·ice·s de l'Imaginaire !

Suzume, 17 ans, croise la route de Sota, explorateur itinérant à la recherche de "portes". Tandis qu'elle l'escorte dans les ruines du voisinage, la jeune lycéenne tourne la mauvaise poignée et déchaîne le pouvoir du "Ver", entité qui pourrait bien détruire le Japon par la multiplication de séismes dévastateurs. Pour ne rien arranger Daijin, la divinité chargée de la protection de la porte, a repris sa liberté et semble décidé à précipiter la catastrophe ! Une course-poursuite à travers le pays s'ensuit : Suzume et Sota pourront-ils l'arrêter à temps ?

"J'ai vu un ciel où semblait se fondre tout le temps du monde."

Fort de 500 000 entrées en France (près du double de la performance de Your Name en 2016 !), le dernier long-métrage de Makoto Shinkai voit les choses en grand : après les romances cosmiques de Your Name et Les Enfants du Temps, le réalisateur japonais embrasse les codes de l'épopée pour affronter le traumatisme de Fukushima et refermer ce qu'on pourrait désormais appeler sa Trilogie du Cataclysme. L'occasion pour nous de revenir sur la carrière du bonhomme, ses marqueurs visuels et ses thématiques récurrentes, pour mieux cerner la singularité de Suzume dans sa filmographie : après la distance et le tiraillement, l'heure est-elle enfin à la grande réparation ?

Qui a dit qu'on n'aurait pas besoin d'un kit de serrurier lors d'une randonnée ? Cap sur Suzume !


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Sources et bibliographie :

Nos recommandations :

  • Karel : Chainsaw Man, (Tatsuki Fujimoto, 2018) / La discographie de Swans
  • Olbius : *Millennium Actress (Satoshi Kon, 2001)

Musiques utilisées :

  • Flashygoodness - Title Theme (Bean Dreams) · Lien Bandcamp : https://urlz.fr/i6m7
  • Taylor Ambrosio Wood - Adventure for Percussion Quartet (TESSERACT: An Acoustic FEZ Album) · Label Materia Collective https://urlz.fr/i6ma
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SPEC OPS : THE LINE · Les Sentinelles de la Perdition

Bienvenue dans Hémisphères, le carrefour des explorateur·ice·s de l'Imaginaire !

Après quelques mois à cale sèche, Hémisphères reprend du service ! Bien loin de reprendre la mer, l'équipage a préféré braver le feu du désert pour une excursion à Dubaï avec le titre culte de Yager et 2K Games : Spec Ops : The Line. Tandis que la mégalopole a été engloutie sous une gigantesque tempête de sable, un signal radio étrange laisse entendre que le bataillon dépêché pour évacuer les civils a survécu au désastre. L'équipe Delta (Walker, Adams et Lugo) est dépêchée en urgence pour retrouver d'éventuels survivants. Mais à leur arrivée, les anges de la téléréalité ont semble-t-il cédé la place à l'enfer de la guérilla...

"Tout est de votre faute."

Destin étrange que celui de Spec Ops : The Line. Reboot insolite d'une franchise presque inconnue au bataillon, tiraillé entre une totale liberté créative et un véritable enfer de développement, le titre de Yager et 2K Games aura malgré sa contreperformance critique et commerciale (à peine 700 000 exemplaires) fait couler énormément d'encre sur la décennie écoulée. Reprenant les codes du shooter militarisé, ce shooter antimilitariste questionne les biais cognitifs cultivés par une certaine école du jeu vidéo, sans oublier de rendre hommage au roman Au Cœur des Ténèbres de Joseph Conrad dont il livre une adaptation audacieuse. Mais alors comment expliquer ce rendez-vous manqué ? Le jeu était-il trop en avance sur son temps, ou son entreprise était-elle bancale malgré ses ambitions ?

Allégez votre barda, remplissez vos gourdes et vos chargeurs, vérifiez vos semelles, on part en trek. Cap sur Spec Ops : The Line !


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Sources et bibliographie :

Nos recommandations :

  • Karel : La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966), God Hand (Clover Studios / Capcom, 2006)
  • Olbius : J.S.A. (Park Chan-Wook, 2002)

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  • Flashygoodness - Title Theme (Bean Dreams) · Lien Bandcamp : https://urlz.fr/i6m7
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GOD OF WAR RAGNARÖK · Deviens Génial !

Bienvenue dans Hémisphères, le carrefour des explorateur·ice·s de l'Imaginaire !

Pour ce premier épisode de l'année, entre les révisions de CAPES pour Karel et le montage des Sauvegardes de Jour de Play pour Olbius, on s'est dit qu'il serait pas mal de passer 50h sur le dernier blockbuster de PlayStation : God of War Ragnarök ! Succès commercial instantané, fleuron technologique bon à vendre des consoles Sony, le dernier opus de la licence née en 2005 a la lourde tâche de condenser deux jeux en un (les aventures nordiques de Kratos devaient à l'origine être une trilogie) afin de conclure les arcs timidement entamés par le reboot de 2018.

"I was wrong, Atreus"

En quoi Ragnarök est-il un AAA représentatif de son époque ? Que cherche-t-il à nous raconter ? Quelle vision de la masculinité donne-t-il à voir ? Surtout, quels axes thématiques peut-on dégager de ces 50h de flow ininterrompu ? Autant de questions auxquelles nous tentons d'apporter des éléments de réponse dans ce nouvel épisode d'Hémisphères !

Mettez votre chapka, on part se geler les miches à Midgard en plein Fimbulvetr... Cap sur God of War Ragnarök !


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Sources et bibliographie :

Nos recommandations :

  • Olbius : Sardar Udham (Shoojit Sircar, 2021)
  • Karel : Armageddon Time (James Gray, 2022)

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PING PONG · Renverser la table

Bienvenue dans Hémisphères, le carrefour des explorateur·ice·s de l'Imaginaire !

Pour cet épisode hivernal entre deux sacs de sucreries, on a décidé de prendre de l'avance sur nos résolutions 2023 : faire du sport ! La météo n'étant pas des plus clémentes, Olbius nous renvoie au gymnase pour faire parler les raquettes avec une série du cœur : cap sur Ping Pong - The Animation !

ERRATUM : Il est dit à un moment que le symbole du papillon est un ajout de Yuasa, or c'est une erreur car on trouve déjà une planche dans le manga qui met en scène le fameux papillon dans le dos. Olbius s'est emmêlé les pinceaux, désolé pour ça !

"Le sang a le goût du fer !"

Yutaka "Peko" Hoshino et Makoto "Smile" Tsukimoto se connaissent depuis le primaire, et sont tous les deux mordus de ping pong. L'un collectionne les médailles en dilettante, l'autre joue pour passer le temps mais semble négliger son don pour la raquette... Il n'en fallait pas davantage pour titiller la curiosité de leur entraîneur à l'approche des tournois inter-lycées, mais leur amitié survivra-t-elle à l'éveil de ce talent caché ?

Bien loin de livrer un simple récit nekketsu dans le domaine du tennis de table, le mangaka Taiyou Matsumoto (Amer Béton, Sunny) livre en 5 volumes la chronique d'une jeunesse japonaise qui doit accuser le coup de la décennie perdue : que peut-on lui promettre, à quoi peut-elle s'accrocher, et que peut-elle faire de ses talents ? Sillonnant les pages au rythme endiablé des échanges, la balle y épouse le bouillonnement interne des jeunes prodiges, malmenant leur corps et leur esprit tandis qu'ils luttent pour la victoire.

Avec un pitch et une démarche pareille, Ping Pong semblait destiné à retenir l'attention du réalisateur Masaaki Yuasa (Mind Game, Devilman Crybaby), toujours prompt à repousser les limites du médium animé pour sonder les tréfonds de nos élans vitaux. Son adaptation animée, produite au sein du légendaire studio Tatsunoko (Speed Racer, Casshern) en 2014, ne se contente pas d'en revitaliser le propos : il le transfigure, à l'aune de ses propres références et des nouvelles perspectives de son époque.

TL;DR ? Masterclass.


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Sources et bibliographie :

Nos recommandations :

  • Olbius : Une Affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018)
  • Karel : EyeShield 21 (Riichiro Inagaki & Yusuke Murata, 2002) / Nichijou - My Ordinary Life (Kyoto Animation, 2011) / les pitreries tennistiques de Mansour Bahrami

Musiques utilisées :

  • Flashygoodness - Title Theme (Bean Dreams) · Lien Bandcamp : https://urlz.fr/i6m7
  • Taylor Ambrosio Wood - Adventure for Percussion Quartet (TESSERACT: An Acoustic FEZ Album) · label Materia Collective https://urlz.fr/i6ma